mandanye

Ça y est j’ai commandé sur Jumia !

Tout a commencé lorsque j’ai voulu faire comme l’Ivoirien « trop branché », qui avec un minimum de sous en poche, peut s’offrir les services d’une boutique de vente en ligne. La plus connue à Abidjan : Jumia ! vas-y donc pour Jumia ! Besoin d’un smartphone qui allie à la fois qualité et prix, après plusieurs pages consultées sur leur site en ligne, Bingo j’ai trouvé celui qu’il me faut. Vite, je passe ma commande via l’application, commande validée. Plus tard dans la soirée, je reçois l’appel de leur service client, pour une confirmation définitive de la commande. OK, c’est fait je n’ai plus qu’à patienter 2 à 4 Jours, le temps de me faire livrer. La veille du jour de la livraison mais également le jour J dès 8 heures du matin, je reçois un message me signifiant que le livreur allait se rendre à l’adresse indiquée, ainsi que les contacts de ce dernier au bas du message. Tout se passe donc comme convenu, colis livré, cliente satisfaite.

Une semaine de pur bonheur avec mon nouveau téléphone. Ensuite, il me faut intégrer une puce nano dans le téléphone (musique de générique, c’est maintenant que les soucis commencent). Je me rends donc en agence , pour plus de précautions, achat d’une nouvelle puce nano, insertion dans le téléphone – aucune réaction. Et pourtant, la puce insérée dans un autre téléphone, fonctionne correctement. Le technicien de l’agence, m’explique, alors que cela arrive souvent : le support de port nano peut-être défaillant, pas besoin de paniquer, il faut juste rappeler Jumia, leur faire constater le souci et ils trouveront la solution.

OK, j’appelle Jumia, je tombe sur un conseiller client plutôt cool (environ 2 minutes au téléphone, sans plus). Il  m’explique la procédure de renvoi de produits et m’assure qu’en 2 jours maximum le problème aura trouvé une solution : le téléphone (ou un nouveau) me serait rendu. Pour ce faire, le lendemain le coursier viendrait récupérer le téléphone et tous les accessoires que j’aurai pris soin auparavant de remettre dans le coffret d’origine. Le lendemain matin donc, je reçois le message m’indiquant que le coursier allait passer récupérer le colis, avec toujours au bas du message les contacts du coursier. Bientôt 14 h, aucune nouvelle du fameux coursier. Je compose ses numéros, les deux passent sur la messagerie – le coursier ne sera pas passé ce jour-là. Le surlendemain, je rappelle le service client de Jumia, pour le leur signifier, histoire de savoir que faire ensuite.

Jumia promo

Allo ? Nouveau conseiller client, à qui il faut malheureusement tout réexpliquer de A à Z (et pourtant j’ai demandé à parler à l’ancien sans succès). Quand il a enfin compris mon souci, il demande à vérifier le numéro de commande ? Cher Monsieur cela fait plus de 2 semaines que j’ai passé commande, vous croyez en toute sincérité, que j’ai retenu un numéro de commande de plus de 8 chiffres, autre que celui d’un compte en banque ? Il se met lui-même à pouffer de rire et me demande alors le numéro de téléphone à partir duquel j’ai passé la commande : je dois patienter, le temps pour lui de retrouver le numéro de commande. Quelques minutes plus tard : Madame, je ne retrouve pas votre numéro comme ayant passé commande chez nous, vous êtes sûre qu’il s’agit bien de ce numéro ? Oui Monsieur, j’ai même été livrée je vous signale, il me reste juste à retourner le produit. OK me dit-il avant de me poser la question à 1000 points : Lorsque vous avez passé la commande, il y avait écrit +225 devant le numéro ou ça commençait simplement par 09… Je sentais la fumée me sortir par les oreilles, 22 minutes au téléphone, 22 minutes (de mon numéro 09 vers le service client 21… Comment comprendre quelque chose ! pour seulement savoir quand passe finalement le coursier ? )

J‘allais lui sortir une phrase pas très correcte, quand ce dernier me demande de patienter pour la nième fois et finit par me dire : votre numéro de commande commence par un 33… c’est bien ça ? Sur le coup j’ai failli pleurer – je crois que j’ai dit oui sans trop savoir – histoire qu’on puisse évoluer dans la conversation et toucher le vrai point. Ces vérifications effectuées, il me dit enfin : c’est vrai, je vois que le coursier devait passer depuis hier, ce n’est pas encore le cas ? Moi répondant en mode robotique : NON- ET-SES-TELS-NE-PAS-SENT-PAS ! OK patientez me dit-il, il va sûrement passer aujourd’hui (c’est tout ? 22 minutes pour ça ?) : OK écoutez monsieur, vous savez nous avons tous des occupations qui nous prennent du temps, nous ne pouvons pas rester à un endroit z à attendre des coursiers qui trient les jours avant de passer rencontrer les clients. Toute la journée d’hier, j’ai attendu un coursier qui ne s’est pas pointé, qui n’a pas donné signe de vie et qui n’était pas non plus joignable. Aujourd’hui on remet le couvert ? Je l’attends jusqu’à x heures s’il passe c’est ça sinon beh ce sera un autre jour ? Lui : vous avez raison madame, les coursiers ne devraient pas vous immobiliser comme cela… Bip bip bip mes unités sont épuisées ! Quoi vous comptez sur le service client  Jumia pour vous rappeler ? Ce ne sera pas ce jour-là en tout cas !

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Quelques heures de passées, mon téléphone se met à sonner , le coursier : « Allo oui c’est MOI !  (toi tu es qui ?)  lorsqu’il s’est rendu compte que je ne réagissais pas vraiment, il s’est empressé de compléter – c’est moi le coursier je suis là pour récupérer le colis – MOI: Ah ok LUI : Mais c’est comment ? On se croise où ?  (Ayiaaa c’est comment ? ekiééé ) bref je continue … MOI : je viens vers vous pour vous remettre le colis. Une fois à son niveau, je lui demande pourquoi il ne s’était pas présenté dans la journée d’hier ? Et lui de me répondre : « Hii madame, mon téléphone là quand il pleut ne capte plus réseaux donc la petite pluie de hier là, ça fait que mes deux puces ne passaient pas ». Je n’ai pas voulu en savoir plus – j’ai juste rempli les formulaires qu’il fallait pour le laisser ensuite, continuer son chemin. Le téléphone, en question, devait m’être retourné dans la journée d’hier, mais tenez-vous bien, le numéro du service technique fournit dans le nième SMS a sonné toute cette après-midi sans réponse aucune et les numéros du nouveau coursier fournis dans ce même SMS étaient également hors service. J’attends donc patiemment le jour où le tout puissant Jumia trouvera le temps pour envoyer vers moi un coursier me remettre mon téléphone.

En attendant,  je me devais de rappeler à cette grosse machine ceci : ce sont les détails, qui éloignent les clients tels que MOI ! Le service client doit rappeler le client (surtout ne pas le laisser épuiser ses unités à chercher un numéro de commande OMG -franchement j’ai trouvé cela très décevant) . Sans oublier le coursier qui s’adresse à un client qu’il ne connait même pas sur un ton plus que familier… Enfin je ne peux dire qu’une chose : ça y est, j’ai commandé sur Jumia, et je sais à quoi m’en tenir – pour l’instant.

A BON LECTEUR SALUT !


Coupures d’électricité et fausses promesses

En Côte d’Ivoire, les coupures de courant se multiplient, et plus personne ne croit les promesses de la compagnie chargée de distribuer l’électricité dans le pays.

Bonsoir, ça va ? Bonne arrivée ! Faut t’asseoir. On te donne à boire ? Non ça va merci. Des nouvelles du pays ? Ah, on est là, il n’y a rien de grave, on émerge avec les mêmes habitudes. Pour être honnête avec vous, j’avais prévu de ne rien dire, ne surtout rien dire… jusqu’à hier au soir !

Toute éreintée, je rentre à la maison aux alentours de 18 heures, la fille de ménage m’accueille au pas de la porte avec cette nouvelle « ancienne » : « Tantie, ils ont coupé le courant depuis 14 heures, donc on est dans le noir, on attend« . Je ne sais même plus combien de fois j’ai entendu cette phrase, dans ma petite vie déjà de vécue. Toute affolée, je m’empresse de demander : et l’eau, il y a de l’eau ? : « Oui Tantie, aujourd’hui au moins la SODECI* a eu pitié de nous, ils n’ont pas coupé l’eau en même temps que le courant. Mais on ne sait jamais peut-être, qu’ils vont se rattraper la nuit oh, parce que ceux là, c’est comme s’ils font concours SODECI et CIE là !  » Une heure plus tard, le courant pointe son nez. Que faire d’autres à part l’accueillir à bras ouvert et faire mine d’oublier qu’il nous a privé de sa présence pendant 4 bonnes heures, sans justificatif aucun ? Allez on passe à autre chose, comme par exemple : se détendre devant la télévision ?

Dehors, la pluie a pris le relais. Elle gronde comme jamais. Impossible de regarder la télévision et pour cause : c’est au tour du satellite à travers CANAL HORIZONS de faire le malin ; aucune réception d’images à cause de la pluie. Dites-moi à quoi ça sert de payer sa facture de CANAL en saison de la pluie ? Mais à rien voyons ! C‘est à se demander si le satellite a ce problème uniquement lorsqu’il traverse la zone Afrique ? La saison des pluies est enseignée à l’école primaire depuis des décennies, annoncée à la télévision par des experts du domaine quelques mois avant, mais comment cela est-il possible que chaque année, à la même période, nous nous retrouvions avec les mêmes problèmes ? Volontés privée, publique, politique de ne rien faire ? (Question et réponses ouvertes en commentaires de l’article. Merci)

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Crédit image : compte facebook Delestron-un anti super-héros né sur les réseaux sociaux pour dénoncer les coupures intempestives d’électricité en C.I.

Pour en revenir à la Compagnie Ivoirienne d’Énervement, que dis-je la compagnie ivoirienne d’électricité (C.I.E.), unique fournisseur et distributeur d’électricité du pays. Si mes souvenirs sont bons :

  • En 2010  : suite à des pannes techniques sur l’une des centrales thermiques, le pays subissait des séries de délestage – comme jamais ressenties auparavant.
  • Début 2015  : des coupures à répétition ressemblant à celle de 2010 – délestage ? Non, la CIE ne fera aucune annonce officielle.
  • Avril 2015 : des soi-disant « travaux » sur le réseau électrique en vue d’en finir une bonne fois pour toute avec les problèmes de coupures intempestives. Pendant 30 jours, les ivoiriens ont mis leur foi en la C.I.E, espérant un miracle pour une fois dans le courant de leur vie . Niet – retour à la case coupure !
  • 21 Mai  2015 :le conseil a décidé de réviser à la hausse les tarifs de vente de l’électricité à partir du 1er juin 2015’’, déclarait le porte-parole du gouvernement, M. Bruno Koné, face à la presse, à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres.
  • 27 Mai 2015 : aux assemblées annuelles de la BAD (qui se tenaient du 25 au 29 Mai dernier), une coupure de courant se produit en présence du premier représentant du pays, le Président himself ! (Delestron n’a pas honte, il n’a pas pitié non plus !)
  • 14 Juin 2015 : La majorité du pays est plongé dans le noir ! Blackout total pendant plus de 8 heures de temps, appréciable, selon la zone d’habitation. Le communiqué de la CIE, relatif à cet incident, déclarait : « Cette interruption de la fourniture de l’électricité est consécutive à un déclenchement en cascade des ouvrages de production et de transport pendant l’orage. » (si vous avez tout compris vous êtes sauvés, sinon la CIE ne s’excuse point : il n’ y a rien à voir, circulez !)

Il est important de rappeler que la Côte d’Ivoire fournit de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région notamment le Ghana, le Togo, Le Bénin, le Liberia et envisage d’approvisionner la Sierra Leone. Les énergies renouvelables on en parle au pays ? Ou le taux de pollution est tellement bas, que nous ne devrions pas nous sentir concernés ? Le réchauffement climatique, la déforestation et tous ces trucs de développement durable bien sûr, ce sont encore des choses de blancs ! Ne vous inquiétez pas pour le moment ! Un jour autre, nous serons en train de courir après, histoire de rattraper notre retard quand bien même nous étions en avance sur la question !

À l’heure où j’écris cet article, le courant est encore interrompu dans ma zone d’habitation. L’Ivoirien, lambda, attend impatiemment, sa nouvelle facture d’électricité, dont les délais de règlement ont été raccourcis, le prix augmenté pendant que les coupures ont repris de plus belles. Voici à ce jour les nouvelles « anciennes » de ce bon vieux pays d’ Houphouët-Boigny (le nom doré de la décennie ! ). Je vous laisse apprécier par vous-mêmes, ce qu’on nous dit et ce qu’on ne nous dit pas.

À bon lecteur, salut !


La Fratrie

Je me rappelle encore de ta naissance, comme si cela datait d’hier. Père et mère nous avaient chargés de ton identification (enfin, juste trouver comment te prénommer) et nous nous en étions donné à cœur joie. Te trouver des noms de baptême quoi de plus facile ? Notre imagination débordait déjà de prénoms aussi drôles que charmants, sérieux ou même ringards. Nous nous accordâmes finalement sur la combinaison parfaite, et t’accueillîmes à bras ouverts dans la bande joyeuse. Tes débuts d’être humain, auprès de nous, étaient plutôt délicats.

Le sourire et la joie de vivre qui nous caractérisaient, semblaient te faire défaut. Tes manières, tes chichis et que sais-je encore, toutes ces choses nouvelles que tu traînais, nous laissaient souvent penser que l’on t’avait sûrement échangé à l’hôpital contre un autre (pourquoi pas ? Cela arrive, les gens se trompent souvent non?). Mais toutes ces suspicions disparaissaient quand il nous arrivait de lever les yeux sur toi, la ressemblance avec ta génitrice, pouvait convertir plus d’un païen et suffisait à te concéder le bénéfice du doute. Cependant, cette question demeurait dans nos esprits : pourquoi ne sourit-il pas, s’il est bien l’un des nôtres ? 

Il nous a fallu attendre la douzième semaine pour voir le miracle se produire. Toi souriant, au photographe (que dis-je, toi souriant à la vue de l’objectif de l’appareil avec une seule idée en tête : le manger ou du moins y laisser ta marque, une énorme quantité de salives, pensant avoir affaire à ton repas du jour) venu te prendre en photos pour ton album de bébé – album qui marquait les différentes étapes de la vie, selon maman. Sur le coup, tu étais devenu le plus beau bébé, de la terre. De tout ton poids (Dieu seul sait, que tu pesais une tonne) , tu nous souriais, tu riais même et nous te rendions la pareille. Ce moment magique, personne ne voulut qu’il s’arrête, nous l’attendions depuis si longtemps.

Gamine, je dois avouer que je ne t’aimais pas beaucoup. Nous passions le plus clair de notre temps à nous disputer et maman te pardonnait tout, avec pour simple excuse, ces mots passe-partout : « il est petit – ayez pitié – il ne sait pas ce qu’il fait » (non mais ohh, c’est un humain avec toutes ses facultés comme nous, comment qu’il ne sait pas ce qu’il fait? Il le sait, il fait juste exprès, me disais-je !). Puis le temps a passé, de l’eau a coulé sous les ponts (comme on le dit de l’autre côté), mon instinct de protection à ton égard s’est accru. Pour toi, je me suis vue capable de déplacer des montagnes, pour toi je me suis surprise à pleurer quitte à te voir sourire, pour toi j’ai décidé d’être plus courageuse, de te tenir par la main et d’être la voix dans ta tête qui te dirait constamment  : « n’aie pas peur de poursuivre tes rêves, ne t’arrêtes pas là où tes pères ont tracé leur trait, vois et vas au-delà, de ce que l’on a bien pu te souhaiter. Continue de réaliser l’inattendu, l’inimaginable et l’impossible. Que tes années à venir soient encore plus belles et riches d’exploits. » C’est dans nos moments de faiblesses, que nous devrions nous sentir les plus forts, c’est de nos moments de tristesse que découlera notre joie la plus immense et nous ne te remercieront jamais assez de nous en faire la démonstration, chaque jour qui passe.
 Une sœur à son frère.
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Lettre d’une fille à sa mère

Il y a cinq (5) ans, j’apprenais à être une fille-une mère-une sœur-une femme. Je n’avais auparavant jamais autant reçu de félicitations de ma vie, que le jour où ces personnes réunies, étaient venues te dire adieu. Je leur avais pourtant fait des signes – j’avais pourtant essayé de leur dire, mais je n’arrivais qu’à sourire. Aujourd’hui j’ai encore ces larmes retenues prisonnières auxquelles je dis souvent en guise de consolation – On ne nous a pas laissé le temps. De pleurer ? Non, on ne nous a pas laissé le temps. On nous a félicité bien avant, fiers de nous voir tenir le coup – tous entiers.

J’avais eu cette idée, un matin au réveil, de te faire promettre de me laisser faire le grand voyage avant toi. Tu m’avais dit : « Danielle, arrêtes de voir avant les autres. On a tout le temps devant nous. Ne t’inquiète de rien. » Il y a cinq (5) ans, j’apprenais ce qui est écrit dans les livres, mais que les hommes n’enseignent pas ! La douleur existe.

De toi je parle très peu parce qu’à toi j’ai encore tellement à dire ; souvent tes phrases résonnent en moi, mais se perd le son ta voix. Et je redoute ces jours à venir, où tous ces sons me paraîtront lointains, ton visage abstrait-aurais-je la force de continuer ? Notre rencontre interrompue a ce goût d’inachevé qui me rend à la fois forte de l’espérance d’une rencontre prochaine, mais incomplète d’un vécu sans toi. Chaque jour, ton petit Ali – le marchand de légumes du quartier, me salue en disant :« Bonjour jolie femme, la fille de ma tantie » avec ce ton si particulier dans la voix ; sa façon à lui de dire qu’il pense à toi. 

Pour toi, nous avons toujours voulu décrocher la lune car toi tu ne te dérangeais absolument pas pour emprunter le ciel et le mettre à nos pieds. Raison pour laquelle, j’ai arrêté de me poser certaines questions (pourquoi cela est-il arrivé ? Pourquoi sommes-nous nés noirs ? Et s’ils nous avaient laissé encore un peu plus de temps ?)  pour me consacrer à d’autres plutôt (Suis-je toujours sur la voie que tu m’aurais voulue voir emprunter ? Ais-je fait de mon mieux jusqu’à présent ? Qu’aimerais-tu que j’améliore ? Si j’étais à ta place, qu’aurais-je fais différemment pour le bien de tous ?).

Je pense souvent à ce que serait ma vie, si tu étais encore présente, physiquement. Je me l’imagine, calme, sereine, sans grande turbulences (les problèmes tu les gérais à coup de baguette magique, ta force et ta maîtrise de soi, nous envions toujours en secret, sans mentionner ta générosité hors norme qui nous faisait penser que tu venais d’une planète autre). Il ne se passe pas un jour sans que je ne ressente ce vide, ce manque cruel de toi. Jalousement, je chéris tous ces moments passés à deux ou en famille. Souvent je me dis que je serais peut-être malheureuse à vie, tant la douleur parait insurmontable. Mais en même temps, aussi bizarre que cela puisse paraître à certains, je ne regrette rien absolument rien. Tout ce que j’ai vécu, ressenti, touché ou pensé après toi; tous ces moments de doute, de peur, de stress, d’incertitude, de pleurs, ces cicatrices invisibles qui me marquent à jamais, m’enseignent et font de moi cette personne, que je n’aurais pas pu découvrir autrement. 

Toi mieux que personne, m’a appris très tôt à aimer mes imperfections, à vivre avec ce qui nous dépasse mais que nous ne pouvons effacer du revers de la main. Merci pour le chemin parcouru ensemble. Je ferais de mon mieux pour la suite, comme tu nous le disait souvent : « dans le pire, donnez le meilleur de vous-mêmes ». Ô combien je rêve secrètement de ce jour où je pourrais fièrement te dire : « mummy, wierd girl made it ! Born different is everything. » 

Ce texte, ils l’auraient tous voulu cinq (5) ans plutôt. Aujourd’hui je me sens prête, je peux enfin échanger autour de mots (maux).

May 17th, let’s not forget the unforgettable … An angel was born / A mother was gone/ A day was down… Infinity Love/

May GOD bless your soul … Rest In Peace

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Un croquis parmi tant d’autres

Je vous ai fait un beau dessin, vous voulez le voir ? Le curseur un peu plus bas, ça y est vous y êtes…

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Un croquis parmi tant d’autres…

Le lundi dernier, en route pour une séance de travail, j’ai de façon hasardeuse (hasard qui je crois n’existe pas) entendu la conversation téléphonique d’une jeune dame. En substance, elle disait à son interlocuteur :  « Ça ne va pas trop actuellement, mais bientôt quand j’aurai atteint cet objectif, je serai plus heureuse ». Je voulais lui dire : « Eh c’est faux ! », mais je me suis ravisée, car primo je n’étais pas censée écouter la conversation, deuzio ce n’était absolument pas mes affaires ce qu’elle pouvait raconter, vu que je ne la connaissais pas personnellement ! Et pourtant je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce qu’elle avait dit. Stylos et bout de feuille à portée de mains, j’ai fait ce croquis que vous apercevez plus haut, de sorte à me rappeler ce moment.

Life

Nous passons quasiment toute notre existence à pourchasser le bonheur, en nous disant pour certains, que c’est un état, un point où il ne se passe plus rien de malheureux, mais plutôt tout de joyeux, où tout se déroule selon notre convenance. À ma connaissance, à ce moment nous serions, si je ne m’abuse, au paradis du ciel (croyante je suis). On court encore et encore… Des fois on pense l’avoir rattrapé quand de nouveau il fait un bond, et nous voilà repartis- le processus en mode répétition infernale, toujours avec des objectifs plus élevés à atteindre. Le mode : « demain je serai heureux » toujours activé. Puis le temps passe, les interrogations s’entassent et demain, un jour perd la face…Que faisons-nous de ces intervalles entre deux points de rencontre du « fameux bonheur » ? Vivons-nous en stand-by, attendant le point B, pour nous sentir exister ? Si point B un jour nous arrivons à atteindre ou à reconnaître…B4

« La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie » Paulo Coelho

Assurez-vous de ne pas confondre la quête de votre légende personnelle (accomplissement personnel) et celle du bonheur. D’aucuns me diront qu’elles sont liées, certes elles peuvent l’être, à la différence qu’au bonheur on n’impose pas de limite d’âge ou de deadline.B3

Un jour, peut-être, vous vous rappellerez ce croquis là-haut, un jour, peut-être, vous vous sentirez heureux, un jour peut-être que, vous aurez compris que notre brassage de peines et de joie, de stress et de fous rires, de colère et d’amour, de coucher de soleil et de mise en terre, constitue notre collecte du bonheur. Si vous apprenez à supporter le poids de ce sac, vous serez à même d’en posséder un plus grand .

J’ai une fois atteint un objectif important, un de ceux qui rendent les hommes fiers de vous. Et c’est malheureusement cette seule fois que le bonheur avait choisi de me fuir pour une longue période. Depuis j’ai recommencé à chercher à atteindre d’autres objectifs, mais avec une appréhension différente des choses. Et si vous me demandez présentement, dis quand serons-nous heureux? Je vous répondrai : Maintenant sans hésiter, après ce sera sûrement trop tard « Il n’y aura jamais de bons moments, de moments parfaits, si c’est ce que vous attendez pour vous laisser exister. Vous pouvez vous plaindre de ce que vous n’avez pas (je le fais quand je le peux lol), mais sachez reconnaître et apprécier ces moments qui ne durent souvent qu’un instant, mais qui vous transforment à jamais… Vos problèmes attendront, donnez-vous l’occasion d’être heureux plus souvent (c’est avant tout un état d’esprit). 

couple heureux

À bon lecteur salut !


À la découverte de FERKESSEDOUGOU

J’ai eu l’occasion,  dans le cadre professionnel, de parcourir le nord de mon pays, je ne vais donc pas me faire prier et vous raconter ce que j’ai découvert durant ce voyage. 

Si comme moi, vous pensiez que le nord ce n’est que la poussière, les cases et la savane (les herbes jaunes), laissez-moi vous dire qu‘à l’école primaire on ne nous dit pas tout ! Que de belles choses j’ai vues , de villes et villages charmants j’ai parcourus .. de Bouaké à Ferkessedougou, en passant par Katiola et Niakaramandougou, le Nord m’a laissé cette sensation de quiétude, ce coté apaisant-reposant, que l’on accorde unanimement à la campagne et en bonus tout plein de verdure, oui de la verdure…

À l’entrée de la ville
Arrivée à ferké
À l’entrée de la ville

Arrivés à Ferkessedougou aux environs de 17h00 nous avons pu visiter ces quelques hôtels , parmi tant d’autres (je vous donne la liste et les tarifs au cas où vous vous y rendez un de ces quatre)
– la Closerie (chambres de 20 à 40 milles)
– le Château (chambres de 15 à 12 milles)
– Hotel Aguié Koanin (chambres de 8 à 12 milles)
– L’Auberge des Fleurs (chambres de 7 à 12 milles)
gendarmerie nationale
La gendarmerie nationale
le monument aux morts
Le monument aux morts
À la recherche d’un point assez chaud de la ville, où manger, nous nous sommes retrouvés à « LA RUE DE FERKE ». Un peu timide, vu que c’était un jeudi (jour de mariage), néanmoins nous avons pu déguster le poisson braisé de « la go Sara » et du choukouya de viande (mouton et boeuf). J’ai même eu à converser avec le vendeur de viande en question:
– lui : bonsoir madame
– moi : bonsoir, je voudrais du choukouya de boeuf, il y en a?
– lui: tout ce que tu veux madame il y’en a , je fais même du kékénou de pomme de terre
– moi: Kédjénou ou Kékénou?
– lui: je n’ai pas dit Kédjénou hein, je dis Kékénou. On découpe la pomme de terre qu’on fait cuire avec le choucouya de viande, au feu de bois c’est trop doux !
– moi: tu aimes cuisiner on dirait, comment tu t’appelles?
– lui : AMA, madame
– moi: AMA ??? ce n’est pas un nom féminin?
– lui :c’est un nom prophétique, c’est dans le coran (renseignement pris le prénom existe bel et bien dans le coran, Hamah pour certains ou Amma pour d’autres)
Toujours dans la même rue, l’enseigne de cette auto-école qui a suscité tellement d’interrogations dans ma petite tête. Dites-moi donc, mes frères SENOUFO* : pour aller dans cette auto-école, il faut être Senoufo d’ethnie ? Savoir parler le Senoufo ? Ou c’est juste un nom d’auto-école parmi tant d’autres? lool
Enseigne au
Enseigne auto-école

 Je vous informe, par ailleurs, que la ville de Ferkessédougou se situe à : 

– 44 km de la ville de Ouangolodougou
– 227 km de la ville de Bobo-dioulassou (Burkina faso)
– 600 km de la ville de Bamako (Mali)
l'eglise Notre dame de Lourdes
L’Eglise Notre dame de Lourdes
prefecture de ferkessedougou
La prefecture de ferkessedougou
 Et je termine enfin pour dire, mon séjour dans le Nord, même s’il fut de courte durée, m’a beaucoup appris et m’a rappelé à quel point j’aime la Cote d’Ivoire. Ces magnifiques paysages et ces valeurs que sont la solidarité et l’hospitalité je les ai, plus que jamais, ressentis et admirés, dans cette charmante ville.. Le dernier conseil qu’il nous a donné avant de quitter les lieux est celui-ci: « il y a trois étapes majeures dans la vie, la première : naître et être scolarisé; la deuxième : travailler pour gagner son pain quotidien et la troisième : se marier et fonder une famille; mais attention à la troisième parce qu’à elle toute seule, elle peut ruiner tous les efforts consentis à réaliser les deux premières et les détruire »
retour
Sur le chemin du retour…
mosquée de Katiola
La belle mosquée de KATIOLA

 

Marché de gros de la ville de BOUAKE
Sur le chemin du retour…

 SENOUFO* = peuple, groupe ethnique de la Cote d’Ivoire


EPIK

Le Samedi 18 Avril, la marque EPIK nous faisait découvrir son univers, au cours d’une avant-première organisée pour l’occasion, dans les jardins du restaurant-bar l’ACOUSTIQUE (deux plateaux-vallons). Comment allier créations de mode et spiritualité, à la perfection ? Entre autres challenges et exigences du milieu, cette interrogation devenue leitmotiv, est à l’origine du regroupement de ces jeunes talents Ivoiriens sous la marque EPIK ! Des vêtements chics et tendance, accessibles aux différents types de bourses. En attendant le lancement « en grandes pompes » de la marque, prévu pour le 08 MAI 2015, revivez en images ce que nos yeux ont vu et aimé.

Ps: Restez connectés sur la page Facebook pour encore plus d’informations (https://www.facebook.com/epikempire?fref=ts )








Arrêt sur images

À mon Afrique, il ne reste plus que le berceau. L’humanité a quand à elle, foutu le camp, depuis bien longtemps… Il nous faudra donc lui refaire un trousseau !

Chez moi à Abidjan (Côte d’ivoire), un gang armé fait frissonner toute la population, il s’agit du gang des microbes. Composé d’enfants (oui, vous avez bien lu) et d’adultes (mastermind), ce gang ne se contente pas uniquement de vous dérober vos biens, il s’assure en bonus, de vous mutiler à l’arme blanche et de vous laisser pour morts, avant de s’en aller.  À 10-12 ans, quels étaient vos rêves ? À 10 – 12 ans, quels sont les rêves de vos enfants ? À 10 – 12 ans, quels sont leurs rêves d’enfants ?  Dans 10 ou 20 ans, quels seront les rêves de leurs enfants ? 

Chez eux à Garissa (Kenya), violentes sont les images – faibles sont les mots – abondants sont les pleurs car morts sont les leurs ! On en enterre 147 d’un coup ! Certains aspiraient peut être à être blogueurs – à écrire cet article à la main… Ils n’en auront pas l’occasion, on leur aura volé leurs rêves bien avant !!!

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« 1600 morts en moins de 4 mois dans le détroit de Sicile : le drame de l’immigration clandestine en provenance d’Afrique a la dimension d’une catastrophe biblique devant laquelle la communauté internationale est impuissante.  » source: le point.fr . Ils ne sont pas partis, ils sont juste dans la pièce à côté, cette pièce où les espoirs perdus ne sont jamais rendus… Les pères se consoleront surement en se disant : « mon fils aura fait preuve de bravoure » et les mères ravaleront peut-être, un jour, leurs larmes de peur que la douleur ne les emporte aussi.

Coffins of victims from a shipwreck off Sicily are seen in a hangar of the Lampedusa airport

Chez eux dans les « townships » (Afrique du Sud), la « vague » de violence a échoué sur « la courtoisie » du quotidien. Le voisin d’hier-l’étranger d’aujourd’hui (amers souvenirs). Les « étrangers » s’en vont, ils s’en retournent « chez eux ». Baluchons, matelas et amertumes, comme seuls compagnons de fortune . Aux hommes « étranges », ils abandonnent : rêves, aspirations et espoirs… Reviendront-ils sur leurs pas ? Retrouveront-ils leurs traces ? La peur de l’inconnue-connue (ancien chez-soi ou nouveau départ) désormais seule variable connue. Enfants d’immigrés quels seront vos rêves d’ici 10 à 20 ans ? 

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Ceci est juste un arrêt sur images – libre à vous de vous barrer la vue du revers de la main ou de prendre conscience de ce qui se passe réellement autour de vous-de méditer ainsi au façonnage de nouvelles générations … Ceci est juste un arrêt sur images, des images comme il y en a partout ailleurs dans le monde – entier.

À bon lecteur salut !


219 : un nombre qui pleure ses filles

Ce texte je l’ai écrit il y a, aujourd’hui, un an – ce texte je vous le fais relire maintenant. Un bien triste anniversaire qu’est celui-ci. Cela fait en effet, un an, ce mardi 14 avril que les familles n’ont plus de nouvelles des jeunes filles enlevées par le groupe BOKO HARAM en 2014. Des commémorations et autres veillées à la bougie sont prévus au Nigeria et ailleurs dans le monde (source France24) . En attendant je voudrais juste m’excuser de n’être qu’une femme, parmi ces 219, qui ne comprendra jamais :

Je m’excuse de n’être que douce et fragile, lorsque vous me préférez forte et insensible.
Je m’excuse de prêter attention à tous ces détails de la vie, qui à vos yeux, paraissent futiles.
Je m’excuse de ne posséder que mon charme comme arme, les muscles me faisant, bien souvent défaut quand il s’agit d’assurer ma défense.
Je m’excuse de mettre souvent ma vie en danger, afin de garantir la pérennité de notre descendance.
Je m’excuse de laisser mes parents dans un désarroi profond, parce qu’un jour ces derniers ont rêvé d’un avenir meilleur pour leur fille, en pensant à la scolariser.
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Je m’excuse de défier votre autorité ou de m’être imaginée, qu’un poème sur la jeune fille, comporterait bien plus de mots que : « soumission », « mariage » et « enfants » .
Je m’excuse, je fais tout mon possible pour essayer de vous comprendre, mais je n’y arrive pas.
Je m’excuse d’avoir pensé qu’une jeune fille, pouvait grandir et devenir un jour une femme épanouie, libre de ses actes et de ses mouvements, vivant d’ une vie qu’elle aurait toujours souhaitée.
Je m’excuse d’avoir vu le jour dans ce monde où « tous les êtres naissent libres et égaux ».
Je m’excuse d’avoir pensé que l’esclavage n’était qu’un vieux souvenir et qu’en réalité, les cauchemars ne se réalisent pas.
JE M’EXCUSE DE N’ÊTRE QU’UNE FEMME !

Le 14 Avril 2014, dans le nord-est du Nigéria (pays de l’Afrique de l’Ouest), 276 lycéennes (des jeunes filles) ont été enlevées, dans leur établissement scolaire, par le groupe extrémiste Boko Haram. Jusqu’ à ce jour, 219 de ces jeunes filles manquent encore à l’appel. Et si c’était vous ? Moi ? Votre soeur? Une amie ou connaissance? Nous sentirions-nous plus concernés? 
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On April 14th, 276 girls were kidnapped from the Chibol governement secondary school by Boko Haram, Terrorists in Nigeria. From now, 219 are still missing. Let’s say a prayer for thoses girls and their families. What’s the point about living in a world without peace, freedom? Dreams and Respect? May God have mercy on us !

219 : un nombre qui pleure ses filles…

À bon lecteur… Salut !


Pâques : œufs, cloches, chocolat ? Pourquoi ?

Les origines de la fête

Pâques est une fête chrétienne très importante. Egalement dans la religion juive, il existe la Pâque, qui se déroule dans la même période et pourtant ces deux célébrations n’ont pas la même signification.

Dans la religion juive, Pâque commémore la fuite d’Egypte du peuple hébreu, soumis à l’esclavage à l’époque de Pharaon. Selon la Bible et le livre de l’Exode, le jour de Pâque, la mer Rouge s’est ouverte pour laisser passer Moïse et les Hébreux, poursuivis par les troupes de Pharaon, leur permettant ainsi de rejoindre la Terre promise. Pâque se veut donc plus largement être une fête de liberté. En hébreu, Pâque se dit « Pessah » qui signifie passage.

Les Pâques chrétiennes célèbrent quant à elles, la résurrection de Jésus. Selon les Evangiles, la mort et la résurrection du Christ ont lieu au moment de la Pâque juive, ce qui explique que la fête chrétienne emprunte le même nom. Pour les chrétiens, Pâques célèbre la résurrection de Jésus, trois jours après sa mort, et le passage vers la vie éternelle. Pâques est au cœur de la foi chrétienne.

Les oeufs de Pâques ? 

Pour différentes cultures païennes, l’œuf symbolise la fécondité, la vie et la renaissance. Les Perses s’offraient déjà des œufs il y a 5 000 ans. Ce fut ensuite le tour des Gaulois et des Romains. Ces traditions ont ensuite été assimilées par la chrétienté faisant de l’œuf de Pâques un symbole de la résurrection, dans différents pays. Les premiers œufs peints apparaissent au XIIIe siècle en Europe. Dans les cours royales, les œufs de poule étaient remplacés par des œufs en or. Décorés de métaux précieux, de pierreries et de peintures d’artistes célèbres, ces objets connaissent leur apogée à la cour de Russie, avec, notamment, les célèbres œufs du bijoutier Peter Carl Fabergé (1846-1920).

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Oeufs de FABERGE

Une autre explication de l’origine des œufs de Pâques serait celle-ci : le dimanche de Pâques marque la fin du carême, et donc la fin d’une période de privation alimentaire pour les pratiquants. Autrefois, cette tradition impliquait dans certaines régions que pendant les 40 jours de jeûne, les fidèles ne mangeaient pas d’œufs. À la fin de la période de jeûne , les croyants s’offraient les productions de leurs poules qu’ils avaient accumulées. Des œufs qui pouvaient être décorés, dès le XVe siècle. Le chocolat, aurait quant à lui fait son apparition d’abord dans les coquilles d’œufs avant que des œufs tout chocolat ne fassent leur apparition dans la première moitié du XIXe siècle.

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Les cloches de Pâques ?

Dans certains pays il est expliqué aux enfants que ce sont les cloches qui apportent les œufs de Pâques. En fait, juste avant Pâques, dès le Jeudi saint, les cloches des églises catholiques doivent se taire en signe de deuil. Aux enfants, on racontait que les cloches étaient parties à Rome pour être bénies par le pape. Une légende moins répétée de nos jours. Les cloches se remettent en activité et carillonnent à nouveau dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques pour célébrer et annoncer la résurrection du Christ. Les cloches « reviennent » donc pour Pâques, et, selon la légende racontée aux enfants de certaines régions, elles apportaient les œufs, qu’elles semaient sur leur route.

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Le lièvre ou le lapin de Pâques ?

Dans les pays germaniques et anglo-saxons et dans certaines régions françaises, ce sont des lièvres ou des lapins de Pâques qui sont censés apporter les œufs. Ils ne sont pas seulement l’emblème de la fécondité : ils représentent également la déesse qui donne son nom à Pâques pour les Anglais et les Allemands, « Easter » et « Ostern ».

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Maintenant que vous en savez un peu plus sur la fête de Pâques et certaines traditions du monde, je vous souhaite de passer un heureux weekend pascal !

À bon lecteur salut !