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Réussir ses prises de parole en public : trucs & astuces.

Il y a de cela quelques mois, j’avais la lourde tâche de m’exprimer devant un public qui comptait près de 150 personnes. Je m’étais préparée du mieux que possible, je connaissais ma présentation par cœur, tel les « lyrics » d’un morceau de rap cher à mon cœur. Ma présentation, je la récitais à qui voulait l’entendre dans mon cercle de travail et m’extasiais devant cette opportunité. Le jour arriva enfin, c’était à mon tour de monter au pupitre quand l’organisateur de l’événement vint me souffler à l’oreille :

– euh Danielle, ta présentation tu la feras en anglais s’il te plait. La majorité du public ne parle pas le français.

Je revis encore, souvent cette scène, sans oublier le clin d’œil de ma supérieure en signe d’encouragement comme pour dire, il va te falloir improviser mais je sais que tu vas t’en sortir. J’avale ma salive, elle a un goût amer et je revois ces heures de préparation en boucle – en français – malheureusement.

Une fois installée, je souris à l’assemblée. Pour me détendre et gagner du temps je raconte une blague – blague à laquelle je suis la seule à rire – et pourtant, ils étaient censés rire à gorge déployée. « Tu es dans la merde Danielle, me disais-je intérieurement ». Plus de 50 diapositives techniques à expliquer en anglais et devoir répondre aux questions par la suite.

Si vous lisez ce texte c’est que tout s’est bien passé. J’ai fait mon travail comme il se devait, improvisant et souriant quand cela était nécessaire. Il y a cependant eu ce moment où « j’ai freeze », cela a duré 15 secondes, avant le début de ma présentation. Ce sont peut être les 15 secondes les plus longues d’une vie. Cette journée m’a fait repenser la définition du « self-control ».

Pour nous aider à mieux nous exprimer en public, j’ai ici recensé ces quelques astuces qui sont utiles lorsqu’on décide de les appliquer :

  • Avoir une tenue vestimentaire correcte adaptée à l’auditoire et aux circonstances
  • Faire en sorte de maîtriser son sujet de la meilleure des manières
  • Savoir contrôler sa voix
  • Se détacher de ses notes pour pouvoir regarder son auditoire
  • Aller à l’essentiel dans sa prise de parole
  • L’excellence étant une habitude il convient de vous exercer au maximum avant votre prise de parole
  • Il vous faut prendre du plaisir : s’exprimer, dire ce que l’on pense est un privilège. Rendez cet exercice ludique
  • Il faut connaitre son auditoire et le lieu où l’on va intervenir
  • Surtout travaillez votre gestuelle et la tonalité de votre voix afin de maintenir l’attention de l’auditoire et mieux lui transmette vos propos.
  • Si vous avez, de part votre profession ou votre environnement immédiat , la responsabilité de vous exprimer constamment devant un public, vous pouvez vous intéresser à des clubs ou associations tels que « toastmasters «  afin d’améliorer vos compétences en matière de communication.
  • S’il vous arrive de devoir gérer des « imprévus » comme ce fut mon cas – surtout gardez votre calme, vous maîtrisez assez bien votre sujet , vous seuls savez ce que vous avez à dire personne ne voit vos cartes. Concentrez-vous la dessus.

Enfin comme le disait Rosine, dite Sarah Bernhardt  » le trac vient avec le talent » n’ayez pas peur d’avoir le trac, apprenez plutôt à le contrôler.


Quand le fer croise l’acier

Jusqu’à très peu de temps, je trouvais ridicule l’idée de partager ses expériences les plus douloureuses avec les autres. J’y voyais en certains cas, une faiblesse; surtout quand il est facile, de prévoir à l’avance, lire sur le visage des autres le mot « pitié »- mot auquel, votre image serait longtemps associée.

J’ai cependant appris, que le silence est une arme tout aussi dangereuse qu’une plume qui se couche ou des mots prononcés à la volée, qu’on ne peut rattraper. Nos histoires aussi personnelles soient-elles, sont parfois le déclic que d’autres attendent depuis si longtemps, pour enfin bouger. J’ai aperçu ce petit garçon, que je ne pouvais sauver du regard des yeux et je me suis rappelée de la chance que j’avais, moi, de pouvoir encore écrire.

Enfant, j’ai été tyrannisée par d’autres enfants. J’avais cet handicap, qui d’office me disqualifiais à la course « de camarade de jeu ». Chaque jour, jusqu’à être fin prête à affronter l’Humanité – la toute puissante qui se nourrit du regard des autres, j’apprenais à cultiver force et mental. J’ai aiguisé ces armes, appris à les aimer, au point où très peu de choses arrivaient réellement à m’ébranler – elles faisaient maintenant parties de moi.

Un soir alors que je m’y attendais très peu, j’ai ressenti cette étrange sensation d’abandon ; mes forces n’étaient plus et mon mental consumait tel du papier sur feu de bois. J’avais beau lutté, rien n’y faisait ; les jours passaient et j’allais devoir me résoudre à tout recommencer à zéro. Comment cela était-ce possible ? Pendant que je réfléchissais au pourquoi, le sport dans toute sa diversité, enchaînait les exploits sur grand écran, captivant un peu plus mon attention :

  • Football Américain : Tom Brady remontait au score avec les Patriots pour gagner la finale du super bowl – une victoire historique, un nouveau record dans le milieu (un match à revoir encore et encore).
  • Tennis : Roger Federer, qui réalise peut être l’un des plus beaux come-back de l’histoire du tennis, en ce moment.
  • Tennis : Serena Williams qui après plusieurs essais infructueux avait fini par égaler le record de victoires en Grand Chelem et un succès record global dans l’histoire du tennis féminin. Dans son documentaire autobiographique produit par Epix, Billie Jean King lui léguait cette phrase : « cause Pressure is a Privilege ».

Je m’étais finalement rendu compte de mon erreur : j’avais passé le plus clair de mon temps à nourrir mes ambitions, mes rêves, prenant force et mental pour acquis. J’avais maintenant droit au revers de la balle – comme quoi, on n’est jamais assez bien préparés pour jouer contre la vie.

La force tout comme le mental, sont des armes qui demandent maîtrise et précision afin de nous permettre d’atteindre nos objectifs. Il est nécessaire de pouvoir les maîtriser, les canaliser au risque de voir notre corps nous desservir. Dans certains cas, un trop plein de force, par exemple, s’avère inutile tout comme un trop peu, à nous de trouver le juste milieu.

J’ai perdu ces armes le jour où j’ai égaré ma motivation et une certaine rage de vaincre. Ce fameux jour où le fer a croisé l’Acier. Aujourd’hui je travaille à les regagner, je me mettrai surement au sport, qui sait ?. Une chose est certaine, apprenez à extérioriser, au moins une fois par semaine, vos émotions, à travers le sport ou toutes autres activités qui vous enseignent la discipline, la maîtrise de  qui est en vous ; cultivez votre mental, sans relâche, jusqu’à atteindre votre but.  

Prenez du recul, autant qu’il vous en faudra si cela s’avère nécessaire, pour analyser ce qui vous arrive et tirez-en des leçons pour la suite. La vie attendra, si avez décidé d’en être acteur, elle attendra son tour pour entrer en scène à vos côtés. N’oubliez pas ! Rappelez-vous constamment de ce qui vous motive, de ce qui vous a motivé ou de ce qui vous motivera. Mettez votre organisme à jour de vos envies. 


Qu’avez-vous osé d’extra-ordinaire en 2016 ?

La vie ne tient qu’à un fil, tout comme la peur et le courage se partagent le même fil !

Notre objectif en sortant de chez nous, ce dimanche matin, était de faire une balade dans les belles rues de la ville, pour ensuite rejoindre notre domicile, m’étais-je dis… Mais, c’était mal connaître ce groupe de Kényans, qui m’a adopté – après une heure de route et une autre à vadrouiller, nous nous retrouvions à escalader une montagne.

Était-ce prévu ? Non ! Est-ce une activité que j’aurais pensé faire un jour , de moi-même ? Non ayi -pourquoi même ? Étions-nous équipés pour ? Non et Non, nous avons loué tout le matériel sur place ! Et pourtant ce fut un moment si crispant qu’il en est devenu magique ! Nous avons osé, sur un coup de tête !

L’étape première, « la plus facile « était bien-sur la tyrolienne (et pourtant ce n’est pas une mince affaire avec l’altitude autant vous dire que ce n’est pas toujours évident). Ensuite, il nous a fallu escalader la montagne en décrochant et accrochant nos crochets et cables, aux fur et à mesure pour pouvoir avancer. En bas, la foule- un village tout en entier qui s’attroupait sur la place publique du village (cette place, qui se trouve pile poil en dessous des montagnes – un beau public prêt à assister à votre spectacle ou à votre chute). 

La troisième étape consistait à marcher sur un fil métallique pour rejoindre deux montagnes, sur une distance d’environ 20 mètres . Ils étaient tous excités et avançaient d’un pas conquérant, excepté moi. Était-ce la peur qui m’empêchait d’avancer ? Le risque de chute ? Je restai figée un bon moment. Je me décidai finalement, à terminer l’épreuve ; le technicien qui nous avait accroché aux câbles et s’apprêtait à intervenir à n’importe quel moment, me voyant arriver le sourire aux lèvres, pouffa de rire avant de dire : vous aviez peur d’en vouloir plus ? Ne vous inquiétez pas nous sommes tous passés par là !

Il avait compris – Je venais d’affronter le vide et le pire c’est que j’avais aimé – je voulais y retourner incessamment, me forcer à avancer encore et encore ; cette sensation d’invincibilité à toutes épreuves – l’adrénaline. On ne sait pas de quoi on est capable, jusqu’à ce qu’on se lance ! Et vous qu’avez-vous osé d’extra-ordinaire en  2016 et quelle leçon en tirez-vous ?


Mon top 5 – Lecture 2016

L’année tire à sa fin et j’aimerais profiter de cette plateforme pour partager avec vous ces quelques livres qui ont rythmés mon année.  À vous de faire pareil, en me listant au moins 5 livres, de votre bibliothèque que vous recommanderiez volontiers à lire et à offrir.

1 – Angela Merkel: The Chancellor and Her World (Stefan Kornelius) : une année autobiographique j’ai bien envie de dire ; j’ai passé en revue les livres autobiographiques de personnages politiques qui me fascinent depuis si longtemps. Celui-ci est un must have, si bien écrit et pensé différemment, des autobiographies que j’ai l’habitude de lire. Un extrait :

« this is the secret od her power : Angela Merkel will only get involded in an argument if she knows that she will win in the end. Those who undermine the state… In the end there is no chain of dictatorship, no fetter of oppression that can withstand the strength of freedom. That’s my firm belief, and it will continue to guide me. »

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2 – Guerres intimes (Sara Daniel) : ce livre je l’ai obtenu pour pas cher, mais je dois bien avouer qu’il m’a fait rappeler combien la vie coûtait si chère ! – un extrait :

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« Comme les marins d’Ulysse, j’ai oublié qu’un jour j’ai fait autre chose que d’être en voyage en Afghanistan. Je suis hypnotisée , prisonière de cette aventure, du premier de mes reportages de guerres, le plus douloureux et le plus beau… »

3 – Demain, j’aurai vingt ans (Alain Mabanckou) : si vous n’avez jamais lu un livre de Alain Mabanckou, je vous incite vivement à le faire. Peut importe le titre choisissez en un de cet auteur et lancez-vous. On se retrouve à coup sûr, dans ces répliques à l’africaine  – un extrait : 

« Lorsque monsieur Mutombo vient voir  mon père le dimanche, ils vont dans un bar de l’avenue de l’Indépendance. S’ils restent trop longtemps dans le bar, maman Pauline me dit :

– Michel, toi tu es assis comme un idiot alors que ton père et monsieur Mutombo sont dans un bar ! Lève-toi, va donc voir s’ils sont en train  de payer à boire aux jeunes filles du quartier et de les embrasser sur la bouche !

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4- Entreprenante Afrique (Jean-michel Sévérino, Jérémy Hajdenberg) – des livres qui traitent entrepreneuriat il en existe pléthore. Pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre ? Parce que j’ai fortement apprécié le travail de recherche documentaire et historique de ce livre. Un extrait :

  » De toute évidence, les entrepreneurs africains n’ont été convaincus ni par les livres de Schumpeter et Samuelson ni par les rapports de la Banque mondiale. Ils ont, tout simplement observé l’Afrique qui se transforme et cette transformation les rend optimistes.

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5 – Big Magic – Living beyond fear (Elizabeth Gilbert) – Si comme moi, vous êtes un amoureux de livres qui traitent de créativité, en continue, en voici un que je vous conseille vivement ! j’ai mis un peu plus de temps que prévu pour le lire, mais je l’ai terminé avec le sourire aux lèvres. Un extrait :

  » The universe buries strange jewels deep within us all, and then stands back to see if we can find them. The hunt to uncover those jewels–that’s creative living. The courage to go on that hunt in the first place–that’s what separates a mundane existence from a more enchanted one. The often surprising results of that hunt–that’s what I call Big Magic.

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En décembre, ils doivent tous être heureux…

Chaque année, à l’approche des fêtes, il est de coutume de voir mon fil d’actualité facebook, grouiller de messages, d’appels à poser des actes de charité en faveur des plus démunis et des orphelins. Certains « tapent l’oeil » sur ces posts, d’autres par contre se laissent prendre par la main ou par le cœur et finissent par faire des dons. Pour avoir longtemps analysé ces cris de cœur, je peux clairement vous dire « qu’on abuse de vous », qu’on vous fait passer le mauvais message et voici pourquoi :

Les phrases d’accroche ressemblent à celles-ci : « n’oubliez pas votre prochain », « pensez à ces bouts de choux », « offrez-leur un Noël de rêve », « faites des dons sans arrières-pensées », « pensez à ces vies que vous allez transformer » (la liste étant non exhaustive je vous laisse la compléter) .

Ce que l’on oublie de vous dire ou ce sur quoi l’on insiste le moins possible, pendant qu’on vous gave d’images tristes et de slogans poétiques, c’est cette phrase : « IL Y A PLUS DE JOIE À DONNER QU’À RECEVOIR ». Ce qu’ils hésitent à dire, c’est qu’en vérité, les plus démunis, c’est « VOUS ». Vous qui êtes entourés de tous ces autres mais qui n’êtes en réalité, riches de personneVous qui avez passé toute l’année à courir sans vous arrêter un instant pour apprécier les simples plaisirs de la vie au point de vous extasier sans grand effort devant le sourire innocent d’un enfant que la vie a, pour l’instant, mal loti. 

L’année dernière, j’ai participé à une action sociale organisée par Bénévoles en Action – Africa (je ne vous demande pas de cliquer sur le lien, je ne fais surtout pas leur publicité et surtout je ne vous dis pas combien cette équipe de bénévoles est géniale). Ce fut une expérience humaine riche en émotions et en partages, qui m’a à coup sur laissé des marques. À travers des gestes simples que nous avons posé à l’encontre de « ces autres nous » c’est tout notre quotidien qui s’en est vu impacté. Il y a des moments comme ceux-ci, où l’humanité décide de reprendre des couleurs et choisit de vous appeler à témoins. L’essence même de l’existence nous était donnée de revisiter, de repenser.

Pour résumer, en Décembre ou peu importe le mois, si l’occasion se présente à vous , si le cœur vous en dit ou pas, participez à une action sociale, posez des actes de charité, mettez la main à la pâte pour les autres. Offrez-vous la joie du démuni ! 

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Fatigués mais heureux ! Avec Andy & Ray ^^
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Elle s’était approchée, pour voir de de plus près, un téléphone portable. Son image, je l’ai emportée avec moi et elle ne m’a pas quitté depuis.


10 astuces pour améliorer votre productivité

Enfant, à la question de savoir ce que j’aimerais faire en grandissant, je m’empressais de répondre : je veux être une busy woman (surtout ne riez pas- les rêves d’enfant deviennent très vite réalité) Je ne croyais pas si bien dire ; Aujourd’hui j’ai grandi et j’ai compris que la contrainte majeure des personnes « busy » est la notion du temps – la gestion du temps. Une problématique constamment d’actualité.

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J’ai récemment visionné la session 1 du TED Women2016 qui traitait également du sujet à travers le thème « it is about time « . L’une des conférencières disait entre autres :   » Nous track-ons notre argent mais nous ne track-ons pas notre temps – ce qui peut être dangereux » .

Combien sommes-nous à dire :  si seulement on pouvait rajouter un jour de plus au weekend ou encore il me faudrait 4 ou 5 heures de plus par jour pour y arriver ? Quelle gestion faisons-nous du temps qui nous est imparti ? Pour nous aider dans la gestion de nos tâches au quotidien, j’ai recensé ces quelques astuces, qui si elles sont suivies un tant soit peu, devraient nous permettre d’améliorer notre productivité à plusieurs niveaux.

1- Prenez conscience du fait que le temps est précieux, Donnez de la valeur au temps et les personnes autour de vous en feront autant. Vous n’avez pas de montre ? Achetez-en une, ayez la notion du temps !

2- Créez un emploi du temps – cela peut paraitre ringard, dépassé et pourtant c’est la base ! Que vous utilisiez un agenda papier, un organizer électronique, un calendrier, une application … apprenez à planifier ! Le moment le plus important de la journée doit être celui durant lequel vous prenez 30 minutes de votre temps pour recenser tout ce que vous avez à faire dans la journée. en prenant soin de marquer vos tâches par ordre de priorité. Cela parait évident et pourtant !!!

3- identifiez votre zone de productivité – certains sont du matin (entre 6-10h par exemple) quand d’autres sont plus à l’aise une fois la nuit tombée (00h -04h). Dès que vous aurez trouvé la zone qui vous correspond, assurez-vous de la mettre à profit en complétant les tâches les plus importantes en premier .

4- Dormez – La moyenne de temps de repos est comprise entre 7 et 8 heures. Assurez-vous de pouvoir vous offrir un temps de repos.

5- Fixez des temps limites (deadlines) aux tâches que vous devez accomplir mais, aussi et surtout sachez dire NON !

7- Apprenez à identifier ce qui épuise votre temps. Comment ? Chaque fin de weekend, faites un audit, en repensant à vos activités de la semaine; amusez-vous à noter, sur un bout de papier, avec une estimation du temps imparti pour la tâche, les actions que vous avez effectuées. Vous aurez ainsi un aperçu de ce que vous pourrez améliorer. Il existe également des applications ou des extensions (google chrome) telles que « time you web » qui vous permettent d’ évaluer le temps que vous passez sur les sites internet. Des statistiques par jour, mois sont disponibles..

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8- Les réseaux sociaux : une manière d’améliorer votre productivité passe par une réorganisation de votre relation avec les réseaux sociaux. Le plus important : sachez quoi y faire et combien de temps y rester. Les réseaux sociaux sont une échappatoire facile lorsque nous essayons d’éviter quelque chose que nous avons à faire. Il est maintenant possible de programmer des tâches à l’avance sur twitter, facebook, pensez-y pour éviter d’être constamment connectés. Pour les plus « accros », il existe aussi des chronomètres en ligne tels que eggtimer, activez-le.

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9-  Si vous voulez vraiment apporter une amélioration à votre quotidien, transformez ces astuces en habitudes. De plus, lisez des livres sur le « time-management » pour en tirer les meilleurs conseils et ainsi mieux vous organiser. 

10 – Quand vous aurez réussi à prioriser, une autre étape sera de penser à déléguer


Quand est-ce le début de l’année chez vous ?

J’échangeais récemment avec des amies sur la notion de « renouveau ». Une envie, une inspiration au changement ? Un esprit et une attitude nouvelle qui nous donne souvent des ailes quand bien même les conditions météo semblent mauvaises – peu nous importe, nous sommes déjà sur notre petit nuage, prêts à toucher le ciel . Le monde peut bien s’en plaindre, nous ressentons juste que c’est le bon moment, il faut  le faire !

Un soir d’août 2014, j’étais dans ma chambre, un post-it et un feutre en main. Exaspérée par énormément de choses, j’écrivais sur ce bout de papier  » je mettrai tout en oeuvre pour que l’année 2015 soit différente de celle en cours (2014 )- Il est temps de faire bouger les choses. ». Je le collais à l’arrière de la porte de ma chambre, histoire de relire le message chaque matin en partant. En septembre déjà, les choses commençaient à bouger – mais pas comme je l’espérais. Les uns à la suite des autres, je voyais les membres de ma famille séjourner de longs moments à l’hôpital.

Il nous fallait parfois concilier heures de boulot et job d’infirmiers, à temps partiel. Cela ne m’avait pas intrigué plus que ça, pour autant. La fin de l’année 2014 suivait donc son cours et moi, toujours pleine d’optimisme, je m’activais de mon côté pour rester fidèle à mon post-it. Le mois de décembre arriva enfin. L’occasion de festoyer, de lever les verres à la nouvelle année, de porter nos rêves et aspirations, très haut dans les cieux.

C’est donc sur cette note pleine d’espoir que janvier 2015 fit son entrée. Malheureusement, c’était reparti pour un tour, les miens semblaient vouloir m’abandonner pour de vrai. Au mois d’avril, j’en touchais un mot à ma sœur, lui confessant ce que j’avais écrit sur le post-it et collé à l’arrière de ma porte – elle s’était mise à rire avant de me dire :  » il n’y a que toi , Danielle, pour penser que ce que tu as écrit sur un bout de papier peut avoir une quelconque influence sur ton quotidien. Oublie ça ! c’est la vie il y a des hauts et des bas, ça va aller ». Que Nenni ! mai et  juin filèrent que nous continuions à toucher le fond, sans trop savoir vers quel saint nous tourner. Je me décidais à brûler le post-it pensant intérieurement que tous les efforts déployés depuis avaient failli à mes attentes.

Le mois de juillet pointa donc le nez – une accalmie totale. J’avais fini par me convaincre que j’avais fait le bon choix en brûlant le post-it. Ma famille se remettait de moments difficiles pour ouvrir les bras à d’autres jours, plus joyeux. Le mois d’août 2015 fut magnifique. Il nous en pleuvait des bénédictions de partout, au point où il me fallait parfois choisir de refuser certaines opportunités, à mon grand désarroi. Nous étions en août 2015 et mon année venait enfin de commencer ! Je repensais au post-it écrit en août 2014 et j’ai ri. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de recul que j’écris ce texte. Ce bout de papier sur lequel j’avais gravé une pensée très forte avait fait bougé mon monde et celui de ma famille. Non, nous ne sommes pas pour autant au bout de nos peines, mais j’ai voulu marquer une pause pour observer et faire preuve de gratitude.

Certains renouveaux ont besoin d’un léger coup de pousse de notre part tandis que des changements plus grands demandent parfois énormément de sacrifices volontaires auxquels nous ne sommes pas forcément mentalement préparés. Certains arrivent à supporter les moments d’orage tandis que d’autres choisissent de s’arrêter dès que l’orage pointe son nez. Il nous convient parfois d’avoir un regard neuf sur notre situation. Elle peut paraître désespérante parfois, mais elle n’est pas pour autant insurmontable. Peut importe ce qui vous arrive, ce que vous aurez à traverser comme épreuves, si vous ressentez au fond de vous que c’est le bon moment alors ce sera le bon moment. Surtout ne lâchez rien, accrochez-vous, forgez-vous le mental qui correspond à votre situation, afin de trouver le moyen d’atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés. N’éteignez pas la lumière qui brille, elle attend que vous la découvriez afin de vous éclairer, vous et votre entourage. N’attendez pas les douze (12) coups de minuit de décembre pour prendre vos résolutions de l’année à venir. En réalité votre année commence quand vous l’avez décidé et quand vous êtes prêts à mettre les choses en place (la main à la pâte) pour qu’il en soit ainsi.

Mon année 2017 à moi a débuté en ce mois de septembre 2016, mon message post-it est le suivant : « cette année sera radieuse et je compte bien y arriver « .
Et vous ? Quand est-ce que ce sera le début de l’année pour vous ?

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Souvenirs d’enfance

Pour les besoins d’un exercice, je devais me remémorer des souvenirs d’enfance – j’en ai tellement ri intérieurement que je me suis décidée, finalement, à les partager avec vous. L’utilisation du pronom « tu » n’est que pur choix stylistique.

Enfant, tu regardais tes petites copines « couper des feuilles » pour imiter leurs mamans à la cuisine, « les filles vous jouez à quoi aujourd’hui? » « On va préparer de la sauce « kplalalala »* La scène se déroulait toujours en version rapide dans ta tête, cette image où tu les vois attroupées à simuler la préparation de la sauce, disposer les poupées, les assiettes de dînettes et faire comme à la maison… Retour à la réalité : toi tu avais sans doute bien mieux à faire, t’adonner à des jeux plus dangereux, par exemple, ou te balancer dans les arbres et reproduire une pâle copie de Tarzan, sans short en peau de léopard, ou encore abattre de pauvres oiseaux dans le ciel avec une corde rouge rigide rattachée à un bout de bois en forme d’ « Y » communément appelé « lance-pierre ». 

Mais avant, il fallait que ton frère réussisse à convaincre sa bande de laisser sa pénible sœur les suivre. Tu observais la scène de loin, jusqu’à ce que le « ok » te soit donné d’approcher, et enfin tu pouvais gambader dans les rues du quartier. Le pire dans tout cela, c’était bien sûr les midis, lorsque, sous le soleil brûlant de 14 heures, tu te retrouvais à compter tes billes, à attendre d’en gagner encore plus ou à accepter de te séparer de tes préférées s’il t’arrivait de perdre au jeu. Et voilà que ton père arrive, ne sachant plus trop quoi faire de cet enfant qu’il appelait désespérément « ma fille », juste pour se rassurer que tel était bien encore le cas. Quand il était furieux, il décidait de te consigner à la maison.

Au début, l’envie te venait de pleurer, mais dans les secondes qui suivaient ton imagination débordante prenait le dessus, et, bien que cela était interdit, tu te rappelais alors que le salon s’averait être un très bel espace de jeux finalement. Tu ramenais donc des capsules, du savon, du papier, des stylos et un bout de papier aluminium ; les plus aguerris d’entre vous auront tout de suite reconnus le jeu : « Tek-tek »* ! En moins de cinq minutes, ton frère et toi transformiez cet espace décoré de carreaux 2×2, en terrain de football gazon synthétique, avec les commentaires et les bruits du stade. C’était ensuite autour de la mère d’entrer dans la place pour se plaindre du vacarme et pour vous expulser de la maison, comme il se doit. Quoi demander de plus? Vous n’attendiez que cela, vous en profitiez pour vous déclarer la guerre, fouiller dans du sable, pour ensuite vous faire taper sur les mollets (solé-mollet).

Après avoir dépensé toute cette énergie, il vous arrivait de vous rappeler qu’il fallait prendre un bain pour sentir aussi bons et paraître aussi propres que les enfants qui sont dans les publicités à la télévision. C’était donc, avec beaucoup de regrets, que vous disiez au-revoir à la nuit tombée, lui promettant qu’un jour, vous auriez, vous aussi, le droit de vous promener le soir, comme les grands. J’ai volontairement omis de mentionner les cartes collector « Panini » à coller dans les magazines. Vous relater l’histoire de ces cartes et leur « ’odeur » toute particulière, nous prendraient un paragraphe tout entier #Passons.

Panini-America-logo

Rassurez-vous, tout ceci est bien loin dernière nous, aujourd’hui je suis une jolie jeune fille comme dans les magazines. J’aime cuisiner pour mes proches et je peux me mettre à hurler comme une furie lorsque l’occasion se présente de paraître fille-fille. Celle-là même qui « adore » maintenant perdre « huit heures » de son temps (voire plus) entre les salons de coiffure et de pédicure/manucure, pour, la plupart du temps, écouter des discussions qui n’apportent pas grand-chose à l’évolution de la planète. Et, quand l’inspiration me prend et que les discussions m’ennuient, je m’amuse à me faire oublier sous le casque à cheveux, histoire de ne pas trop me faire remarquer et afin d’éviter d’écouter ce qui se dit qui ne m’intéresse pas plus que ça. Mon record personnel a été d’avoir passé deux heures de temps sous le casque. La coiffeuse, bien-évidemment emportée par la causerie, avait oublié que mon cuir chevelu était en contact direct avec cette machine qui peut débiter jusqu’à 200 degrés de chaleur. Toute confuse, elle ne cessait de s’excuser à chaque seconde qu’elle passait le peigne dans mes cheveux, jusqu’au moment où je lui confiai que ce n’était pas si grave que cela, en fait j’avais préféré ce moment à celui où j’étais physiquement présente avec le reste des clientes du salon, à les écouter bavarder encore et encore. Elle avait l’air choqué – je pense – elle avait arrêté de me coiffer.

Aujourd’hui, je prends le temps de faire des gommages de corps, pour oublier le nombre de fois où mes genoux ont traîné dans la poussière ou sur le dallage non lissé de la cour de mes parents. Peut être que cela aidera mon père à se dire qu’on aurait pu un jour tenter le concours Miss #EnormeDigression et mon mari ne remarquera ainsi sûrement rien de ce passé pas très esthétique. Maintenant, je feins de ne pas tout comprendre au football, au basket-ball ou au tennis ou du moins j’essaie de m’adapter aux personnes que j’ai en face de moi. Comme ces filles que je rencontre parfois dans des endroits populaires, en train d’assister à des rencontres sportives auxquelles elles ne comprennent absolument rien ; solidarité de couple ; alors qu’elles donneraient bien tout l’or du monde pour être affalées dans leur divan à regarder une télé-novela quelconque à la place. J’essaie de me dire que c’est le même effet que je ressens à chaque fois que je dois me rendre dans un salon de manucure-pédicure et qu’après avoir calculé le temps mis,  j’aurais pu achever de lire un livre par exemple ; solidarité féminine.

Rassurez-vous, tout ceci c’est maintenant le présent, je suis une jolie jeune fille comme dans les magazines, qui aime cuisiner pour ses proches et qui peut se mettre à hurler comme une furie lorsque l’occasion se présente de paraître fille-fille. Je fais même mieux, je m’affuble de rose, parfois !

kplalala = sauce ivoirienne à base de feuille

Tek-tek = jeu de billes populaire dans l’enfance

M.D.


De l’enfer, je reviendrai

– Quatorze chapitres (14), avec une moyenne de douze (12) pages chacun.

– Vingt (21) , le nombre de fois que Nelson Mandela est cité dans le livre. Trois (03) fois Barack Obama et deux (02) pour Paulo Coelho.

– L’avant-propos rédigé par son avocat M. Seri S. Zoukou, annonce très tôt, les couleurs des écrits à suivre :

« Charles Blé Goudé…avait décidé de faire de moi, un des avocats ayant le redoutable privilège de conduire sa défense …. Charles mon ami d’enfance devenu par la force d’un sort injuste, prisonnier de la CPI »

« Une rébellion éclata dans la nuit du 18 Septembre 2002, Charles quitta Manchester, interrompant ses études pour se porter au chevet de la mère patrie »

« …Il ne voulait pas être ministre, il n »a accepté que par obéissance et par solidarité »

– Ces citations qui vous arrachent un fou rire, au fur à mesure que vous tournez les pages du livre :

 » Quand on porte un canari sur la tète, on ne s’aventure pas sur une aire de jeu où les enfants lancent des pierres. »

« C’est quand le mur est fissuré que le lézard pénètre dans la demeure »

« on ne lapide pas un arbre qui ne porte pas de bons fruits »

 » Un fruit bien mur ne pourrit jamais en l’air »

 » ce n’est pas parce qu’on a faim qu’il faut vendre ses dents »

– Ces phrases qui donnent à réfléchir : 

 » Qu’un camarade ne puisse pas partager le même point de vue que nous sur un sujet ne doit pas systématiquement faire de lui un traître. »

« Je nous considère tous en détention. Que ce soit entre quatre murs ou que cette prison soit à ciel ouvert… »

« La douleur physique bien que réelle est néanmoins supportable…La plus atroce, celle qui vous transperce le cœur comme les rayons du soleil ardent assèchent le feuillage d’un arbre, c’est la blessure morale. Elle ne verse certes pas de sang , mais sa plaie est profonde et sa cicatrice indélébile. De cette blessure on reste infirme à vie »

– Ces piques à l’opposant :

« Ce nouveau régime, fruit d’un accouchement par césarienne, a habitué les Ivoiriens à la théâtralisation de ce qui pourrait se gérer le plus simplement du monde. Visiblement, ces gens ont un appétit de reconnaissance. Ils peinent à troquer leurs habits d’anciens rebelles contre les tenues conformes à leur nouveau statut. »

 » à la DST, la règle demeure le mensonge. La seule fois qu’une vérité a échappé de la bouche du commissaire Ingadi, c’est lorsqu’il m’a confié n’être qu’un gardien à qui le pouvoir a confié un colis. »

« Pauvre Cote d’Ivoire, l’audition pour mon transfert à la CPI est interdite au public. Pourtant j’ai le droit à un public particulier, uniquement composé de policiers et de soldats FRCI qui remplissent la salle. »

– D’autres faits qui constituent la majeure partie du livre (que je n’ai pas cité ici), qu’il convient à tout un chacun d’apprécier selon son sens critique, à savoir : son extradition du Ghana en Cote d’Ivoire, les conditions de sa détention, sa vie à la DST, son voisin de cellule Mohamed le Djihadiste,  les photos volées à la DST, son processus de transfert à la CPI…

En résumé, les écrits ne sont que ce qu’on en fait. Libre à chacun, de les interpréter selon son bon vouloir. Croire ou ne pas croire là n’est pas vraiment la question. L’enjeu devient plus important lorsque l’on décide de pousser la réflexion plus loin. Pour ma part, je me devais de lire ces lignes, ne dit-on pas que la somme des récits constituent l’histoire ?!

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Lecture Addict

Après avoir été « taguée » par Stéphane et Eugenio, j’ai décidé, à mon tour, de me prêter à l’exercice qui consiste à répondre aux cinq (5) questions suivantes :

1- Quel auteur aimerais-tu faire revenir à la vie ? 

Sans hésiter, je dirais Johann Wolfgang von Goethe. Ce poète et dramaturge allemand a changé ma perception de la poésie et de la littérature de façon générale. De plus, J’aurai deux ou trois petites questions à lui poser, concernant sa théorie sur la lumière qui m’a longtemps fait cogiter (mais bon, je sais que vous en foutez un peu car vous ne le connaissez peut-être, ni d’adam, ni d’eve) ! Enfin bref, j’hésitais entre lui et Mark Twain, mais finalement, je serai plutôt enchantée que le premier revienne à la vie.

“Si les singes savaient s’ennuyer, ils pourraient devenir des hommes.” J.W.V.G.

2- Une couverture de livre que tu ne te lasseras jamais de regarder ?

Pour le moment je répondrai aucune ! Je n’ai pas encore tenu de livre entre les mains, dont la première de couverture m’a laissé sans voix, pour l’instant … Qui sait ? Surement mon prochain livre à paraître aux éditions du moment, me procurera enfin cette sensation ( Ps: ceci n’est ni un poisson d’avril  – ni un scoop d’ailleurs ^_^)

3-Quel héros (préciser le livre) aimerais-tu incarner et pourquoi ?

Hercule Poirot ! J’ai honte de vous dire le nombre de Agatha Christie que j’ai eu à lire (33 romans et 20 nouvelles ) tellement je cherchais à cerner le personnage. Je suis sure que même Colombo a un jour pensé à le prendre comme partenaire. à coté je citerai bien Harry Potter, juste pour me former à la magie !!!

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4- De quel livre ne pourras-tu jamais te séparer, même pour un prêt ?

En règle générale je n’aime pas prêter mes affaires, parce qu’elles ne reviennent jamais (on se connait en détails au quartier). J’avais donc du mal à me séparer de mes Paulo Coelho, mais bon, ça c’était avant. Maintenant j’arrive plus facilement à me détacher des romans, une fois que j’en ai tiré l’essentiel.

5-Le genre de romans que tu ne liras jamais ?

« Les romans à l’eau de rose » . Pour faire simple,  disons juste que ce n’est pas mon « genre » et ça ne risque pas de le devenir, un jour prochain.

 Tous ceux qui ont un blog et qui veulent bien participer à l’exercice, sentez vous « tagué » !